Histoire et patrimoine

Le village de Huisseau-sur-Cosson ne prit son nom actuel qu’au XIIIe siècle. Son nom viendrait du lieu où un ermite, du nom de saint My, donnait ses conseils, par un huis étroit.

Mais c’est sous le règne de François 1er qu’il prit son véritable essor lors de l’édification du château de Chambord par l’arrivée et l’installation de nombreux artisans qui œuvrèrent à ce gigantesque chantier.

Quelques sites archéologiques (menhir des Grotteaux et les ruines de la Motte Boulogne), tous deux situés près de la rive gauche du Cosson à environ 1 500 m en aval du centre du bourg, attestent que le village existait déjà à l’époque des Gaulois. Un trésor de 300 pièces romaines a été mis au jour en 1834.

Autres lieux touristiques

Le patrimoine rural est particulièrement riche et diversifié en Loir-et-Cher, il fait partie intégrante du cadre vie et contribue fortement à l’identité des territoires. Parfois négligé, cet héritage risque de disparaître si nous n’y prenons pas garde.

Dans les années 1970, cette église était dans un état déplorable et menaçait ruine. Grâce à la ferveur des paroissiens et aux  aides publiques, elle a été remarquablement restaurée. Elle se présente à vous, relique du passé et mémoire des anciens de ce pays.

L’église qui mesure environ 33 m sur 15 m a été construite à deux époques. La partie centrale est un édifice de la fin du XII ème siècle, le bas-côté du XVI ème.

L’extérieur
Le côté nord ne présente aucun intérêt sauf les restes au haut du mur d’une litre (bande noire, aujourd’hui délavée, faisant le tour de l’église).

A l’ouest, un portail simple récemment restauré,(qui fut jadis la porte principale) ainsi que le caquetoir, galerie de bois, assez fréquente en Sologne et en Berry.

Au Sud, la façade est flanquée de contreforts et d’une tourelle d’escalier polygonale entre des fenêtres de style flamboyant; d’un portail en tiers-point de XVI ème siècle, à moulurages gothiques, de chaque côté duquel 2 pilastres à chapiteaux Renaissance supportent une corniche surmontée de 3 niches en plein-cintre.

Le monument est surmonté d’un clocher carré avec un toit à 4 pans, dit « pavillon » percé sur chaque face d’une baie en plein-cintre. La toiture repose sur une corniche à modillons sculptés de tête d’hommes et d’animaux.

L’intérieur

L’église du XIIème siècle se composait d’une nef, d’une travée supportant le clocher et d’un chœur terminé par une abside en cul de four.

La nef est couverte d’un lambris à entraits du XVIème siècle.

Le mur nord, aveugle, se termine par une corniche à modillons simples. Elle s’ouvre sur les travées suivantes par une arcade en tiers-point encadrée dune tore et d’une ligne de chevrons peints.

La travée du clocher et le chœur sont très désaxés par rapport à la nef. La première est couverte d’une voûte d’ogives, lesquelles retombent sur de courtes colonnettes supportées par des têtes sculptées.

Sur la face nord, une arcade profonde ou enfeu ayant servi jadis de chapelle funéraire à la famille de Johanne de la Carre de Saumery. Un vitrail de 1881 par Lobin porte les armes de cette famille.

L’abside, voûtée en cul de four, a été plusieurs fois remaniée. Sur le plan de Lesueur, elle n’est éclairée que par une fenêtre. Depuis la restauration elle a retrouvé les 3 fenêtres d’origine.

Toute cette partie était vraisemblablement peinte. Seule subsiste dans l’embrasure de la fenêtre nord une fresque relatant le miracle de Théophile. On y distingue la Vierge portant la Croix, qui tend à Théophile agenouillé, un parchemin. Cette peinture relate la fin de l’histoire de ce diacre qui, révolté contre son évêque, signa un pacte avec le diable. Bourrelé de remords, il supplia la Vierge d’intercéder pour le pardon. Elle obligea le démon à lui rendre le pacte maudit.

Le bas-côté, ajouté au XVI ème siècle, comprend 6 travées couvertes de voûtes d’ogives. Les 4 premières s’ouvrent sur la nef par des arcades en plein-cintre retombant sur des piles octogonales. La 5ème communique avec la travée du clocher et la sacristie. Toutes, sauf la seconde sur laquelle s’ouvre le portail, sont éclairées de fenêtres en tiers-point à remplage flamboyant.

Saint Etienne : premier martyr chrétien, lapidé vers l’an 35
Saint My :
ermite guérisseur mérovingien

La Fontaine Saint My se situe dans la rue du pont.

DescriptionStèle en pierre posée sur la façade d’une maison.

Historique : A l’époque mérovingienne (V siècle) sur les bords du cosson, vécut un ermite guérisseur, répondant au nom de St My.

Selon la légende orale, le bon St My était consulté pour toutes sortes de maux. Il rendait ses verdicts à travers un huis étroit (l’ostolium) qui éclairait sa grotte. (D’où peut-être le nom de Huisseau)

Il fallait boire à jeun plusieurs verres d’eau puisés à la fontaine et faire dire des messes et des prières.

Sa grotte se serait trouvée et se trouverait (peut-être encore) dans le jardin du presbytère.

Jadis, le culte St My avait une importance puisqu’une chapelle (la vieille église) datant du 11ème siècle lui fut dédiée. St My était célébré le 23  mai.

La chasse contenant ses reliques ainsi que la statue le représentant sont conservées dans l’église paroissiale.

La commune de Huisseau étant sensible à la sauvegarde de son patrimoine, il était important pour la municipalité de restaurer la fontaine St My qui fait partie de l’histoire du village.

La vieille église fait actuellement l’objet d’une mise en valeur avec le concours des Chantiers Jeunes de Vineuil ainsi que des artisans locaux.
La rue de la vieille église se trouve en face de l’église Saint Etienne.

Vous pouvez voir l’article issue de la Renaissance du Loir et Cher du 11 octobre 2019.

Situés en forêt domaniale de Boulogne à Huisseau-sur-Cosson, ils invitent à la sérénité.

D’une hauteur de 32 m et d’un diamètre de 110 cm chacun, ces deux chênes sessiles sont les plus anciens arbres répertoriés dans les forêts domaniales du Loir et Cher.

Âgés de 350 ans environ, ils sont nés sous le règne de Louis XIV au moment où son ministre de la Marine, Colbert, préparait sa fameuse ordonnance de 1669 portant règlement général des Eaux et Forêts.

À la sortie de Huisseau-sur-Cosson en direction de Mont-près-Chambord, prendre à gauche sur la rue de la charmoise, et continuer jusqu’à l’entrée du bois de Boulogne, au niveau de la maison du garde forestier. Continuer à pied, à environ 400 m tourner à gauche au niveau du panneau qui indique les chênes.

Coordonnées GPS : 47.585368, 1.478056

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